Passer aux informations de l'œuvre
1 de 5

Rade de Brest

Rade de Brest

France

Nathalie Chapelain

Peinture

Style : Figuratif

Huile et Couteau , Toile, 2025

65 cm x 100 cm

Prix habituel €840,00 EUR
Prix habituel Prix promotionnel €840,00 EUR
En vente Vendue
Taxes incluses.
Œuvre unique signée Avec certificat d'authenticité
Livraison A l'international par des spécialistes
Paiement sécurisé Carte bancaire avec cryptage SSL

Ce tableau, qui représente la rade de Brest voilée par la brume matinale, dégage une atmosphère à la fois mystérieuse et apaisante. Le voile de brume reflété dans l’eau diffuse une douceur presque irréelle, invitant à la contemplation. L’émergence des structures de fer au cœur de ce paysage brumeux introduit une dimension industrielle qui contraste avec la quiétude ambiante. Ce dialogue entre nature et artifice crée une harmonie singulière, où la force des machines semble s’intégrer au calme de la rade. La technique du couteau, par ses textures et sa puissance visuelle, accentue l’intensité de la scène. Les coups vifs suggèrent un mouvement latent, comme si brume et eau ne cessaient de se transformer. L’œuvre saisit ainsi un instant suspendu, où l’industrie et la nature cohabitent dans une paisible union.

Afficher tous les détails
A propos de l'artiste Nathalie Chapelain

Fraîchement débarquée à Rennes, j’ai très vite pris le pouls de cette ville organique – assez petite pour être abordable, suffisamment grande pour offrir une foule de panoramas urbains. Du regard de l’arrivante j’ai observé, longuement, à pied, les paysages du quotidien : places, carrefours, immeubles… Loin des pans de bois, des marchés et des parcs, voir « ce qui fait ville », regarder battre son cœur. Comprendre son intimité, ce qu’on ne montre jamais. Ses pluies. Ses nuits. Son asphalte. Ses reflets.

C’est cet alphabet qui écrit le quotidien rennais que j’ai voulu peindre de manière tranchante, au couteau. Comme Rennes, les traits sont vifs, les couleurs pop, l’énergie jaillit derrière la fausse tranquillité des sages bâtiments.

À l’autre bout de Rennes, tout au bout, d’autres territoires : la mer, l’océan, les rades, les docks… toujours à portée de train. De mon quai je pars en expédition vers les cités portuaires avec la même démarche : peindre la beauté du quotidien marin, la délicate rudesse des chantiers bruts de port. L’infinité des couleurs délavées par les ans. Des machines et des hommes, de la rouille et des horizons définitifs. La majesté des bâtiments de mer qui disent, à leur manière, la puissance de l’ordinaire.