Béa K Sartorius

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BIOGRAPHIE

Après plusieurs formations en peinture à l'huile et en dessin à Genève (CH), Londres (UK) et Zurich (CH), Béa K. Sartorius décide en 2016 d'aller au fond des choses. C’est à la Visual Art School Basel (Bâle, CH) qu’elle a été confrontée à et fascinée par la peinture et l’art abstrait contemporain. Elle investit, en parallèle à son activité professionnelle de journaliste, quatre années d’études en arts visuels, suivies de 2 ans de travail individuel pour son diplôme. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives en Suisse.

L'art abstrait est comparable à la musique, mais avec d'autres médias : il ne cherche pas à représenter, mais à susciter une émotion pure, toujours renouvelée, jamais figée. Afin de mettre des mots sur ces "émotions", l’artiste à la curiosité insatiable suit des cours d’histoire de l’art à l’Université d’Oxford et à l’Ecole du Louvre.

Son travail aux couleurs vives et formes organiques est certainement influencé par ses origines multiculturelles (Suisse romande, Espagne et Caraïbes), mais aussi par la "nécessité intérieure", telle que définie par Kandinsky. Elle puise aussi à une autre source lointaine : les anciens concepts japonais du wabi-sabi, ou du moins tels qu’elle les interprète. Selon Léonard Koren, “la quintessence de l’esthétique japonaise […] la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. »

L’artiste privilégie les médiums naturels ou mixtes ainsi que les matériaux recyclés. Une perpétuelle recherche de l’évidence dans l’imparfait, l’impermanent et l’incomplet lui apparaît comme la vocation essentielle de l’art visuel – et de la peinture en particulier.

Née à Genève, installée près de Zurich, Béa K. Sartorius partage son temps entre le journalisme, son atelier où elle s’essaye aussi à la sculpture et sa famille.